Sculptures

Située au rond-point FELDER desservant tous les secteurs de la zone industrielle, l’œuvre est en pierre de Haute-Savoie et mesure 7 mètres de hauteur elle  a été réalisée par Godefroy KOUASSI en 1992.

Faire sortir de notre terre les fondations quadrangulaires de la créativité industrielle. Ascension, dynamisme de l’eau, énergie de la lumière, myriades de gouttelettes donnent vie, de jour comme de nuit à une pyramide devenue miroir. Un pilier manque à l’un des angles, symbole d’une recherche juste, mais toujours inachevée.

Force tranquille du granit, sagesse de l’eau, opposition du blanc et du noir finissants par se confondre sous l’effet des vagues.

Legba est à la fois un Dieu, un messager, et un porte-parole pour les autres Dieux. Gardien du carrefour entre les mondes, il comprend toutes les langues et se fait l’interprète des Dieux.  À chaque rituel, il est le premier honoré, car portier du monde de l’esprit.

Il est l’unificateur entre les mondes divers : mâle et femelle, générations humaines et divines, jeunes et anciennes, vivants et morts, sacré et séculaire. Sa nature est à la fois généreuse et cruelle, sa représentation malveillante détourne les humains de leurs chemins vrais.

Ce seigneur de la route nous vient du Dahomey, sa représentation humaine figure un vieil homme avec une canne, misérablement habillé.

Convenablement traité, Legba travaille pour le bien et punit les mauvaises gens. Truculent et sans vergogne, il est le compagnon caché de chaque individu, toujours prêt à quelque malice. Fétiche du bien supprimant la violence, il fait descendre l’amour dans la rue, déclenchant la foi d’abord, puis la passion.

 

  Daniel CHASSIN (1999)

Il se présente aux villamagnains le 31 décembre 1999 à 23h30, pour entrer avec eux dans le siècle nouveau. Il pourrait être un fils spirituel de Legba. Il se veut la représentation des sentiments terrestres mêlant tristesse et gaieté, maquillages dissimulateurs d’émotions ou costumes porteurs de joies mordorées. Le pittoresque violoneux semble convier le citadin pressé à une danse joyeuse, bouffée de bonne humeur dans sa vie trépidante.

Devenu le souriant symbole de la cité, il reçoit sans rendez-vous. Et aux mélodies de son archet, ce ménétrier salue arrivants et résidents, devenus soudain mélomanes.

 

Daniel CHASSIN (2006)

Dévoilé le 17 juin 2006, cette sculpture agrémente le rond-point des rues de l’Espérance et Henri Dunant, face à l’entrée du quartier de la Bergerie. Le « Chat » salue l’arrivée de tous les visiteurs du haut de ses 5 mètres.

 

Daniel CHASSIN (2007)

A Ville-la-Grand quand le chat est là, les souris dansent…
Dévoilées le samedi 23 juin 2007 au cœur de la place du Porte-Bonheur, les enfants des écoles ont accueilli en chanson Tartiflûte, Parmesan et Roquefort .

 

Alain CREMOLINI

Fils naturel de la petite Sirène de Copenhague et du Manne Ken Pis bruxellois, il est la première œuvre de la commune intégrant l’art à l’urbanisme.
Créée pour égayer de manière originale le centre rénové, elle s’insinue pudiquement dans un voisinage fleuri, se faisant le ménestrel du chant joyeux des fontaines d’autrefois.