Jardiner responsable

Le jardinage peut-être une pratique vertueuse en ayant recours à un entretien adapté : choix des espèces végétales, adaptation du calendrier des tontes et des élagages, limitation de l’arrosage…

Prendre en compte les caractéristiques des plantes permet de les choisir et de les planter de manière adaptée aux spécificités de son jardin (ensoleillement, nature du sol, climat de la région…), ainsi on peut réduire la vulnérabilité aux maladies et aux ravageurs. De la même manière, les espèces de plantes locales seront plus résistances et demanderont donc moins d’entretien.

Le compost résulte d’un processus de transformation des déchets organiques d’origine végétale ou animale. Une fois décomposée par des micro-organismes (bactéries, champignons,), cette matière organique produit du terreau d’excellente qualité et 100% naturel. Il permet de combler les besoins nutritifs des plantes en nourrissant la terre.

Composter permet de réduire nos déchets (de cuisine et de jardin) et d’éviter les transports jusqu’à la déchetterie pour s’en débarrasser.

Des ateliers de compostage sont régulièrement proposés au Moulin, n’hésitez pas à consulter la programmation en cours.

Cette technique consiste à recouvrir les plantations et le sol de déchets organiques broyés pour le nourrir et le protéger en se décomposant, comme les feuilles mortes déchiquetées. Il évite le développement des végétaux indésirables, protège les racines des plantes, crée une rétention d’humidité et fertilise le sol. Un broyage préalable est nécessaire pour les végétaux de plus gros diamètres.
Elle consiste à laisser au sol l’herbe broyée. En plus d’éviter l’accumulation d’un gros volume d’herbe, cette technique permet de fertiliser la pelouse. Pour favoriser un enracinement en profondeur des graminées, il vaut mieux privilégier une hauteur de coupe d’environ 7,5 cm. La pelouse sera plus dense et plus vigoureuse,  plus résistante à la sécheresse et moins vulnérable à l’envahissement par les herbes indésirables.

Si la situation le permet, installer un ou plusieurs récupérateurs d’eau de pluie, préférable à l’eau du réseau pour arroser son jardin.

L’arrosage sera optimal en début de matinée ou en soirée.
Il convient de respecter les arrêtés préfectoraux en vigueur sur l’usage de l’eau.

Pour favoriser la biodiversité dans votre jardin, il est préférable d’éteindre les lumières la nuit. En effet, ceux-ci perturbent les oiseaux, les insectes et autres petits animaux.

Les jardins, surtout en milieu urbanisé sont des lieux propices au maintien de la biodiversité. Les insectes, petits animaux et oiseaux font cette biodiversité et peuvent jouer un rôle bénéfique pour lutter contre certains ravageurs et nuisibles qui endommagent plantes et légumes (ex : coccinelle et pucerons ou encore hérisson et limaces).

Ces petits habitants sont une alternative économique et écologique aux pesticides, apprenons à les tolérer.

Les produits phytosanitaires même à faible dose polluent les sols, l’eau et détruisent la biodiversité sans distinction.

Au 1er janvier 2019, les jardiniers amateurs ne pourront plus utiliser ces produits de synthèse déjà en vente réglementée depuis 2017 (Loi Labbé). Certaines catégories de produits restent utilisables comme les produits autorisés en agriculture biologique.

Des solutions naturelles existent pour soigner son jardin, comme les méthodes de contrôle culturales, physiques ou mécaniques.
Combinées aux bonnes pratiques de jardinage et à une observation régulière, celles-ci vous permettront de vous passer de ces produits.